Voici le bulletin du 2e trimestre 2012 de la Scpi de rendement Acces Pierre geree par BNP Paribas Reim
ACTUALITÉ: POINT SUR LES MARCHÉS IMMOBILIERS
Les bureaux en Ile-de-France
- Repli du volume des transactions au 1er trimestre 2012
- Avec 514 000 m² commercialisés au cours du 1er trimestre 2012, le marché des bureaux en Île-de-France affiche une baisse de 18 % comparativement à la même période de 2011. Ce repli significatif rompt avec la dynamique des transactions enregistrée l’année dernière. Néanmoins, il est raisonnable de noter que le volume des transactions reste dans la moyenne des dix dernières années qui s’établit à 532 000 m².
- De son côté, l’offre à un an poursuit sa tendance baissière en atteignant 4,3 millions m² à la fin du 1er trimestre 2012. Cette évolution repose essentiellement sur la diminution des surfaces neuves et restructurées (- 10 % comparativement à fin 2011, soit près de 110 000 m²) car les grands utilisateurs continuent de privilégier les actifs neufs. Cette tendance, conjuguée à la forte contraction des lancements « en blanc » depuis fin 2008, provoque aujourd’hui une segmentation du marché des bureaux entre une offre neuve insuffisante et des locaux de seconde main en nombre important.
- Le ralentissement de la croissance économique française (+ 0,5 % en 2012 contre + 1,7 % l’année dernière) et la reprise des destructions d’emplois (-25 000 postes attendus cette année) provoquent aujourd’hui un attentisme des entreprises dans leurs projets immobiliers. Dans ces conditions, le volume des transactions devrait diminuer en 2012, compris entre 2 et 2,2 millions de m². De leur côté, l’offre à un an et le taux de vacance devraient peu évoluer, se situant respectivement autour de 4,4 millions de m² disponibles et 7,2 % du parc.
Les commerces en France
- Ralentisement de la consommation et renchérisement des emplacements « prime »
- Ces derniers mois, le marché du commerce aura connu la finalisation de transactions emblématiques de grandes enseignes internationales comme Mac ou Tiffany’s sur les Champs Elysées à des valeurs locatives jamais égalées, ainsi que la livraison en fanfare de grands centres commerciaux, tels que Confluence à Lyon ou l’Atoll à Angers.
- Dans un environnement concurrentiel accru entre les marques, révolutionné de surcroît par l’explosion du e-commerce, disposer d’une « vitrine » prestigieuse peut permettre de se singulariser sur le marché, de développer son identité. L’engouement pour les emplacements « prime » a diffusé ses effets dans des quartiers hier moins concurrentiels, comme Saint-Germain ou Le Marais à Paris, où là aussi les valeurs ont explosé. Toutefois, la compétition pour le « prime », gage d’une visibilité et d’alléchantes perspectives de fréquentation ainsi que de chiffres d’affaires, est le jeu d’une partie seulement des acteurs du commerce.
- En effet, parallèlement à l’euphorie palpable dans certains secteurs, d’autres sont davantage à la peine. Certains projets de centres commerciaux ont été abandonnés ou reportés comme l’Aréna à Bordeaux. D’autres récemment livrés affichent des résultats décevants. Si certaines enseignes internationales ont des stratégies d’implantation agressives, quitte à payer le prix fort, d’autres freinent leurs stratégies d’expansion (Hollister, New Look). Par ailleurs, cette course au meilleur emplacement est surtout celle des réseaux, en particulier de l’équipement de la personne et de la beauté-santé, les commerçants indépendants déclarant souvent forfait, faute de pouvoir assumer les niveaux de loyer atteints.
- Dans un contexte économique et politique incertain, il est probable que la consommation des ménages continue de se dégrader au cours de l’année. Les dernières enquêtes de conjoncture montrent toutefois des ménages et des commerçants moins pessimistes que ces derniers moissur leur situation et leurs perspectives. L’amplitude des valeurs locatives entre emplacements « prime » et emplacements secondaires devrait encore s’accentuer.
Investissement en France
- Les services prennent le relais de l’immobilier d’entreprise banalisé
- Avec 2,2 milliards investis au 1er trimestre 2012, le marché de l’investissement en immobilier d’entreprise est stable comparativement au 1er trimestre 2011. Notons cependant que le volume d’investissement en immobilier d’entreprise banalisé (hors services) a enregistré une baisse de 12 % sur cette période. L’hôtellerie a en effet contribué à renforcer le marché de l’investissement en ce début d’année avec une progression des volumes de 72 %.
- Si les actifs « prime » (immeubles de qualité, bien positionnés loués à des locataires de renom sur une longue période) restent les cibles privilégiées des acquéreurs, l’offre reste rare sur cette typologie d’actifs. Ce déséquilibre entre l’offre et la demande justifie la progression des valeurs vénales des immeubles « prime » au cours de ces 2 dernières années, ainsi que la faiblesse du taux de rendement « prime » qui s’établit à 4,70 % pour les meilleurs actifs situés dans le quartier Central des Affaires de Paris (Paris QCA).
- Après avoir enregistré plus de 18 milliards d’euros en 2011, l’investissement en immobilier d’entreprise en France devrait marquer un ralentissement en 2012. La crise de la dette souveraine, le ralentissement anticipé du marché utilisateurs ainsi que les difficultés de financement représentent des freins au développement du marché. Ainsi, les volumes pourraient être compris entre 14 et 15 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année 2012.
VOTRE SOCIÉTÉ
- Le point sur la dernière Asemblée Générale de votr e société
- L’assemblée générale ordinaire annuelle de votre société s’est tenue le 21 mai dernier. À cette occasion, 9 067 associés, représentant 38,54 % du capital, se sont exprimés. Toutes les résolutions ont été approuvées.
Informations sur le patrimoine
Situation locative
- Pour mémoire, la moyenne annuelle 2011 de Valeur Pierre Avenir s’est élevée à 89,8 %.
- À titre d’information, à compter du 1er juillet 2012, les indicateurs des performances financières des SCPI, notamment le Taux d’occupation Financier (TOF), seront calculés par toutes les sociétés de gestion selon une modalité identique, élaborée par l’ASPIM et validée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Pour mémoire, le TOF est l’expression de la performance locative de la SCPI. Il se détermine par la division :
- du montant total des loyers et indemnités d’occupation facturés, ainsi que des indemnités compensatrices de loyers, relatifs aux immeubles acquis et livrés (sont donc exclus les immeubles objets d’un contrat de vente à terme, ou en état futur d’achèvement). Ces montants sont comptabilisés à la ligne des « loyers » dans le compte de résultat de la SCPI.
- par le montant total des loyers facturables dans l’hypothèse où l’intégralité du patrimoine de la SCPI serait louée.
- Le TOF est donc affecté par les événements intervenus sur le patrimoine en cours de trimestre : acquisition et cession d’immeubles, à compter de la date de signature de l’acte, locations et congés, travaux en cours, etc.
- Le TOF est présenté chaque trimestre dans le bulletin trimestriel d’information. Le TOF annuel sera la division de la somme des quatre numérateurs des TOF trimestriels par la somme des quatre dénominateurs des TOF trimestriels.
- Cette nouvelle méthode, qui sera appliquée à compter du 1er juillet, devrait très peu impacter le taux d’occupation financier tel que calculé pour votre SCPI jusqu’au 30 juin 2012.
DISTRIBUTION et marché des parts
LE MARCHÉ DES PARTS
- De l’ordre de 0,2 %, du nombre de parts composant le capital a fait l’objet d’échange au cours de ce 2e trimestre à un prix d’exécution moyen de 458 € par part.
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